1997
Nous on coupe par la rue entre la porte et république
Avant de tourner, sous la porte je vois
Des illuminations de noël pathétiques.
Je me rappelle de mon enfance
Quand il faisait nuit plus tôt
Que la voiture était immense,
Je me surélevais un peu
Et je prenais comme un cadeau toute chose.
Des décorations de noël sous la porte
Des illuminations en forme de dessin-animé.
Maintenant on est grand on court
On coupe par la rue qui passe près de la rue
Où il y a mon lycée celui dont le directeur
Est aujourd'hui en prison enfin je crois
C'est peut-être une légende
Comme tout se qui s'est construit
De cette époque de grisaille étincelante.
Chaque rumeur devenait vérité
Et chaque histoire un conte d'horreur
A en faire se retourner les soeurs
Enterrées sous le réfectoire de notre lycée
Enfin c'est ce qui se disait vous savez
Une époque fabuleuse.
La neige existait encore et on jouait
A se laisser tomber dedans pour faire un ange
Mais a présent les collines sont desespérement vertes
Les bottes de cosmonaute restent dans les placards
Depuis les années quatre-vingt
Les bonhommes sont des fantômes suspendus
Le thermomètre ne casse plus
Nos joues sont blanches et tièdes
Et nos lèvres douces on ne met plus de gants
Je sens mes mains dans mes poches
Toucher mon ticket de bus
Que je ne vais pas manquer
Car on a coupé en courant entre la porte et république.
Avant de tourner, sous la porte je vois
Des illuminations de noël pathétiques.
Je me rappelle de mon enfance
Quand il faisait nuit plus tôt
Que la voiture était immense,
Je me surélevais un peu
Et je prenais comme un cadeau toute chose.
Des décorations de noël sous la porte
Des illuminations en forme de dessin-animé.
Maintenant on est grand on court
On coupe par la rue qui passe près de la rue
Où il y a mon lycée celui dont le directeur
Est aujourd'hui en prison enfin je crois
C'est peut-être une légende
Comme tout se qui s'est construit
De cette époque de grisaille étincelante.
Chaque rumeur devenait vérité
Et chaque histoire un conte d'horreur
A en faire se retourner les soeurs
Enterrées sous le réfectoire de notre lycée
Enfin c'est ce qui se disait vous savez
Une époque fabuleuse.
La neige existait encore et on jouait
A se laisser tomber dedans pour faire un ange
Mais a présent les collines sont desespérement vertes
Les bottes de cosmonaute restent dans les placards
Depuis les années quatre-vingt
Les bonhommes sont des fantômes suspendus
Le thermomètre ne casse plus
Nos joues sont blanches et tièdes
Et nos lèvres douces on ne met plus de gants
Je sens mes mains dans mes poches
Toucher mon ticket de bus
Que je ne vais pas manquer
Car on a coupé en courant entre la porte et république.