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Une matinée

Une matinée

Ils saccagent la ville. Ils tirent en l'air et demandent à tout le monde de partir. Les chevaux s'échappent.Les femmes poussent des cris de mouettes. Les ruelles ne sont que des amas de bois secoués, éparpillés. Les bouteilles, les verres, les miroirs,...

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Scène de novembre

Le capitaine est parti. Il a coupé les amarres. Il nous a regardé une dernière fois. Nous l'avons maudit, nos cris, nos hurlements dans le soleil de midi Lui ont fait tourné la tête vers son avenir à lui. Souvent nous croyons apercevoir au loin les secours...

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Voilà l'été

Voilà l'été

Je suis restée en hiver. C'est étrange, l'eau de mer -alors que le ciel manifestement brille les corps se bovins, se prélassent les frimousses félines, se tendent, m'apparaît grise comme au bas d'une falaise du Pays de Galles. Tandis que les rubans mouillés...

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Le fantôme

Le fantôme

Voici qu'au moment où je veux reprendre de l'air,on m'offre de l'eau. Je n'y peux rien, moi je suis humaine, quelques secondes suffisent à me faire mourir, et toi tu ne sais pas mais les fantômes sortent pour un rien. Moi non plus je ne savais pas alors...

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Un enterrement

Un enterrement

Je m'endors enterrée jusqu'au cou. Lorsque je me réveille On m'a maquillée en noir et blanc. Je voudrais cacher mes yeux le soleil me dévisage. Un grand homme blond drôlement énervé me donne des conseils pour me comporter lorsqu'on est enterrée et maquillée...

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L'avancée du désert

L'avancée du désert

Je courais si vite Pour échapper à quoi? L'avancée du désert. Mon coeur était bruyant Ca dansait, ça chantait Ca tanguait joyeusement comme un bal sur un pont. Je courais si vite Pour me cacher de qui? Le gros ours qui casse tout L'araignée qui enserre...

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Réalité

Réalité

Je m'asseois sur le pont est égal à je me baigne. Je vais au café se confond dans une fleur de coquelicot. Je sors, je rentre, je me lève, je marche, je regarde le ciel est toujours le même. Je t'appelle, je te parle, il paraît que je fais l'amour avec...

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A travers la fenêtre, les collines.

A travers la fenêtre, les collines.

Il m'accueille dans son vaste bureau gris et chaud, c'est mon père. Il me montre à travers la grande baie vitrée, le paysage merveilleux de mon enfance. Sous mes yeux éblouis de petite fille toujours prête au ravissement, des collines de conte de fée...

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